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“On sait qu’aujourd’hui, plus de la moitié des couples qui se forment viennent des sites de rencontre. Ce phénomène a redéfini notre vision des relations. Quand une rencontre se fait dans un cercle social, la dynamique diffère radicalement d’une interaction qui débute sur une application. Dans ce dernier cas, le passage à la vraie vie est palpable, et il implique une transition à 100% vers une nouvelle réalité. Et donc, la manière dont nous nous présentons change aussi, car nous offrons une image quelque peu différente de nous-même”. Pierre Dubol, un psychologue clinicien qui est également un expert en sexologie réputé et créateur du compte Instagram Sexopsycho, partage son point de vue sur l'anticipation d'un rendez-vous avec quelqu'un croisé sur une plateforme numérique. “L'une des raisons pour lesquelles nous hésitons à nous rencontrer réellement, c’est souvent notre difficulté à tolérer l'incertitude. En franchissant le pas des applications à une rencontre réelle, on peut constater un écart entre nos attentes et la réalité perçue. L’anxiété sociale peut être un facteur qui freine, et plus sournoisement, l'anxiété de performance peut également jouer un rôle. Souvent, on se retrouve dans une position d’évitement, où la sensation de confort derrière un écran l'emporte sur le stress potentiel d'une rencontre en face à face. Alors qu’on pourrait supposer que c’est la peur d’être déçu qui nous freine, il est en fait beaucoup plus fréquent de rencontrer des individus qui redoutent surtout de décevoir l’autre”, explique Pierre Dubol.
“Auprès de mes patients et patientes, je tends à minimiser l'importance de la spontanéité, car je crois que dans la majorité des cas, elle est synonyme de confusion, de pression, et de risques de non-consentement. Les moments où vous avez planifié des voyages ou des sorties dans des restaurants, vous avez pu apprécier davantage ces expériences. La préparation, la prévoyance vous offrent une base solide. Il est donc essentiel de choisir avec soin les occasions où vous faites preuve de spontanéité, permettant ainsi aux personnes de se sentir plus sécurisées dans leurs interactions”, ajoute le psychologue. “Par expérience, je recommande à ceux qui cherchent à établir une connexion de privilégier des rencontres dans des lieux publics. Cela réduit le risque de croiser quelqu'un de malintentionné et garantit une certaine sécurité. De plus, je suggère que les lieux choisis pour ces rencontres soient en adéquation avec les attentes que l'on a pour la relation. Si vous n’êtes pas quelqu’un qui apprécie particulièrement le bruit et l’agitation, un cadre calme peut être idéal pour un premier rendez-vous. À l’inverse, si votre dynamique de couple est festive et que vous fréquentez des lieux animés, optez pour un cadre qui reflète cet aspect. Il est fondamental que le premier rendez-vous soit en harmonie avec vos envies de relation réelle, plutôt qu’avec les clichés s’attachant au premier rendez-vous classique. En somme, il est crucial de ne jamais forcer les choses durant le passage du virtuel au réel, que ce soit pour soi-même ou pour l’autre,” conclut Pierre Dubol.
“On sait qu’aujourd’hui, plus de la moitié des couples qui se forment viennent des sites de rencontre. Ce phénomène a redéfini notre vision des relations. Quand une rencontre se fait dans un cercle social, la dynamique diffère radicalement d’une interaction qui débute sur une application. Dans ce dernier cas, le passage à la vraie vie est palpable, et il implique une transition à 100% vers une nouvelle réalité. Et donc, la manière dont nous nous présentons change aussi, car nous offrons une image quelque peu différente de nous-même”. Pierre Dubol, un psychologue clinicien qui est également un expert en sexologie réputé et créateur du compte Instagram Sexopsycho, partage son point de vue sur l'anticipation d'un rendez-vous avec quelqu'un croisé sur une plateforme numérique. “L'une des raisons pour lesquelles nous hésitons à nous rencontrer réellement, c’est souvent notre difficulté à tolérer l'incertitude. En franchissant le pas des applications à une rencontre réelle, on peut constater un écart entre nos attentes et la réalité perçue. L’anxiété sociale peut être un facteur qui freine, et plus sournoisement, l'anxiété de performance peut également jouer un rôle. Souvent, on se retrouve dans une position d’évitement, où la sensation de confort derrière un écran l'emporte sur le stress potentiel d'une rencontre en face à face. Alors qu’on pourrait supposer que c’est la peur d’être déçu qui nous freine, il est en fait beaucoup plus fréquent de rencontrer des individus qui redoutent surtout de décevoir l’autre” explique Pierre Dubol.
“Auprès de mes patients et patientes, j’aurais tendance à essayer d’éviter au maximum l’ode à la spontanéité”
“D’ailleurs, ce qui va souvent accroître cette sensation, c’est que quand on crée son profil, on va mettre en place certaines photos, certains mots qui vont montrer un certain aspect de notre personnalité qu’on aura peut-être du mal à défendre une fois en vrai. Ce qui est souvent erroné, car notre vision de ce qui est attractif pour nous ne l’est peut-être pas pour les autres. Pour atténuer ce phénomène, rien de plus efficace que de communiquer ouvertement. Alors, il n’y a pas de recette miracle. Certains peuvent avoir besoin de toute une après-midi pour décider de se rencontrer le soir, tandis que d’autres prendront peut-être des semaines, voire des mois, pour établir la confiance nécessaire. Chaque individu a ses propres antécédents, et parfois même des expériences traumatisantes, il est donc normal de prendre son temps. Il est également vital de verbaliser ses préoccupations. Si la personne en face vous juge pour cela, ou si elle vous trouve trop lente, cela peut être un indicateur que cette personne vous mettra éventuellement sous pression dans d’autres aspects. La façon dont quelqu’un réagit à votre rythme en dit souvent plus sur elle que sur vous-même” conseille le psychologue clinicien.
“Auprès de mes patients et patientes, j’aurais tendance à essayer d’éviter au maximum l’ode à la spontanéité. Parce que ce que je perçois aujourd’hui, c’est que le phénomène de spontanéité est beaucoup plus souvent vecteur de non-consentement, de surprise, de pression, plutôt que d’être quelque chose qui sera le fondement d’un bon moment. Vous avez déjà fait des voyages, des restaurants en planifiant ces choses-là, en vous préparant et vous avez adoré aller là-bas. La spontanéité, vous l’avez peut-être ajoutée plus tard, dans un secteur qui était cadré et rassurant. Le fait de pouvoir beaucoup mieux choisir où on va être spontané, ça peut permettre aussi à certaines personnes de se sécuriser” indique Pierre Dubol. “Alors, sur une note pas forcément joyeuse, moi, je conseille toujours à mes patients et patientes de se donner rendez-vous dans des lieux publics pour commencer, parce qu'on n'est jamais à l'abri de tomber sur une personne malintentionnée, qui cherchait peut-être à nous faire tomber dans un piège. Pour toutes les rencontres saines, je propose toujours que les personnes se rencontrent dans des lieux qui ressemblent à ce qu'ils attendent de la relation. Si on est quelqu’un qui n’aime pas spécialement sortir et qui n’aime pas le bruit, par exemple, ça peut être intéressant de se donner à un endroit assez calme. A contrario, si quand vous êtes en couple, vous ne pouvez pas vous empêcher de sortir chaque week-end avec votre compagnon ou votre compagne, peut-être que se donner rendez-vous à un endroit pour faire la fête, ça peut être à l’image de ce qui se jouera plus tard. Que ce premier date ressemble à ce que vous attendez de la relation et non pas à ce que l’on attend d’un premier date. Bref, pour le passage du virtuel au réel, on ne force pas et on ne se force pas” conclut le psychologue.
“On sait qu’aujourd’hui, plus de la moitié des couples qui se forment viennent des sites de rencontre. Ce phénomène a redéfini notre vision des relations. Quand une rencontre se fait dans un cercle social, la dynamique diffère radicalement d’une interaction qui débute sur une application. Dans ce dernier cas, le passage à la vraie vie est palpable, et il implique une transition à 100% vers une nouvelle réalité. Et donc, la manière dont nous nous présentons change aussi, car nous offrons une image quelque peu différente de nous-même”. Pierre Dubol, un psychologue clinicien qui est également un expert en sexologie réputé et créateur du compte Instagram Sexopsycho, partage son point de vue sur l'anticipation d'un rendez-vous avec quelqu'un croisé sur une plateforme numérique. “L'une des raisons pour lesquelles nous hésitons à nous rencontrer réellement, c’est souvent notre difficulté à tolérer l'incertitude. En franchissant le pas des applications à une rencontre réelle, on peut constater un écart entre nos attentes et la réalité perçue. L’anxiété sociale peut être un facteur qui freine, et plus sournoisement, l'anxiété de performance peut également jouer un rôle. Souvent, on se retrouve dans une position d’évitement, où la sensation de confort derrière un écran l'emporte sur le stress potentiel d'une rencontre en face à face. Alors qu’on pourrait supposer que c’est la peur d’être déçu qui nous freine, il est en fait beaucoup plus fréquent de rencontrer des individus qui redoutent surtout de décevoir l’autre” explique Pierre Dubol.
“Auprès de mes patients et patientes, j’aurais tendance à essayer d’éviter au maximum l’ode à la spontanéité”
“D’ailleurs, ce qui va souvent accroître cette sensation, c’est que quand on crée son profil, on va mettre en place certaines photos, certains mots qui vont montrer un certain aspect de notre personnalité qu’on aura peut-être du mal à défendre une fois en vrai. Ce qui est souvent erroné, car notre vision de ce qui est attractif pour nous ne l’est peut-être pas pour les autres. Pour atténuer ce phénomène, rien de plus efficace que de communiquer ouvertement. Alors, il n’y a pas de recette miracle. Certains peuvent avoir besoin de toute une après-midi pour décider de se rencontrer le soir, tandis que d’autres prendront peut-être des semaines, voire des mois, pour établir la confiance nécessaire. Chaque individu a ses propres antécédents, et parfois même des expériences traumatisantes, il est donc normal de prendre son temps. Il est également vital de verbaliser ses préoccupations. Si la personne en face vous juge pour cela, ou si elle vous trouve trop lente, cela peut être un indicateur que cette personne vous mettra éventuellement sous pression dans d’autres aspects. La façon dont quelqu’un réagit à votre rythme en dit souvent plus sur elle que sur vous-même” conseille le psychologue clinicien.
