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Rencontre avec Joe Black (Meet Joe Black) est un film romantique fantastique américain produit et réalisé par Martin Brest, sorti en 1998. Il reprend le thème du film La mort prend des vacances (Death Takes a Holiday) de Mitchell Leisen (1934).

Une nuit sombre et orageuse, le puissant magnat William Parrish ressent une violente douleur tandis qu'une voix surgissant des ténèbres lui annonce sa mort prochaine, un moment où le destin se joue de lui. À ce moment-là, un jeune inconnu, Joe Black, se présente à son domicile pour l'accompagner dans son ultime voyage. Ce messager mystérieux de l'au-delà impose à Parrish de l’héberger chez lui, transformant ainsi son dernier séjour parmi les vivants en une quête pleine d'émotions, de partage et de révélations. Tout au long de ces trois jours, Joe Black, avec une prestance charmeuse et une sagesse inattendue, révèlera la vraie nature de la famille Parrish, leur permettant de redécouvrir leurs passions, leurs peurs et leurs liens indéfectibles.

  • Titre original : Meet Joe Black
  • Titre français : Rencontre avec Joe Black
  • Réalisation : Martin Brest
  • Scénario : Bo Goldman, Ron Osborn, Jeff Reno et Kevin Wade, librement inspiré du film La mort prend des vacances (Death Takes a Holiday) de Mitchell Leisen
  • Décors : Dante Ferretti
  • Photographie : Emmanuel Lubezki
  • Montage : Joe Hutshing et Michael Tronick
  • Musique : Thomas Newman
  • Production : Martin Brest ; David J. Wally (coproducteur) ; Celia Costas (associé) ; Ronald L. Schwary (exécutif)
  • Sociétés de production : City Light Films ; Columbia Pictures et Universal Pictures (coproductions)
  • Société de distribution : Universal Pictures
  • Budget : 90 000 000 de dollars[1] (estimation)
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Genre : romance fantastique
  • Durée : 183 minutes
  • Dates de sortie :
    • États-Unis :
    • Belgique, France :
  • Tout publics avec avertissement
  • Brad Pitt (VF : Jean-Pierre Michaël) : Joe Black / le garçon du café
  • Anthony Hopkins (VF : Jean-Pierre Moulin) : William « Bill » Parrish
  • Claire Forlani (VF : Françoise Cadol) : Susan Parrish
  • Jake Weber (VF : Patrice Baudrier) : Drew
  • Marcia Gay Harden (VF : Marie-Martine Bisson) : Allison Parrish
  • Jeffrey Tambor (VF : Hervé Caradec) : Quince, le fiancé d'Allison
  • David S. Howard (VF : Robert Party) : Eddie Sloane
  • Lois Kelly Miller (en) : la femme jamaïcaine
  • Marylouise Burke (en) : Lillian
  • June Squibb (VF : Monique Martial) : Helen

Le sujet du film est inspiré au début des années 1980 à Martin Brest par la pièce de théâtre La morte va in vacanza (« la mort prend des vacances ») d'Alberto Casella. Jouée dans les années 1920, cette pièce avait connu une adaptation cinématographique La mort prend des vacances réalisée par Mitchell Leisen en 1934.

La majeure partie du film a été tournée dans New York, dans les quartiers de la Cinquième Avenue, dans l'un de ses hôpitaux ou à Brooklyn. L'appartement new-yorkais de William Parrish se trouve au sommet de l'hôtel The Pierre. Le triplex de Bill Parrish a été construit à l'intérieur d'un gigantesque bâtiment de la Garde nationale à Brooklyn. Le manoir, qui sert au début et pour la fête finale, est le domaine d'Aldrich Mansion qui se trouve à Warwick Neck sur Rhode Island. Il est baigné par la baie de Narragansett (41° 40′ 53″ N, 71° 22′ 36″ O).

Toute la musique du film est composée par Thomas Newman.

No Titre Durée
1. Yes 2:06
2. Everywhere Freesia 1:45
3. Walkaway 1:52
4. Meet Joe Black 1:44
5. Peanut Butter Man 1:44
6. Whisper of a Thrill 5:43
7. Cheek to Cheek 1:26
8. Cold Lamb Sandwich 1:44
9. Fifth Avenue 1:12
10. A Frequent Thing 0:55
11. Death and Taxes 1:17
12. Served Its Purpose 1:25
13. Sorry for Nothing 0:48
14. Mr. Bad News 1:37
15. Let's Face the Music and Dance 1:24
16. The Question 1:26
17. Someone Else 5:19
18. What a Wonderful World 3:29
19. That Next Place 10:10
20. Somewhere Over the Rainbow... 4:54
52:00

Le film coûta 90 millions $, dont 17 millions pour le cachet de Brad Pitt[2]. Considéré comme un budget très élevé pour un film romantique, les analystes demeurèrent sceptiques quant à sa rentabilité[3]. Le tournage, entaché de retards, entraîna un surcoût de 30 millions $, ce qui compliqua davantage la situation. À la sortie, le film éprouva d'énormes difficultés, en raison d'une critique divisée et de sa durée exorbitante, presque trois heures, que Martin Brest refusa de réduire. Au terme de sa diffusion dans les salles américaines, le film s'illustre par un échec monumental au box-office avec seulement 44,619,100 $ de recettes, malgré un nombre considérable de fans de Star Wars qui, attirés par la bande-annonce du Star Wars, épisode I : La Menace fantôme, décidèrent d’acheter leur billet principalement pour la visionner avant Rencontre avec Joe Black[4],[5]. Suite aux échecs consécutifs de Rencontre avec Joe Black et de Babe, le cochon dans la ville, le dirigeant de Universal Pictures, Casey Silver, fut remercié.

Rencontre avec Joe Black fit sa première apparition au cinéma le , rapportant 15 017 995 dollars aux États-Unis lors de son premier week-end.

Bien que le film ait remporté un retour décevant au box-office américain de 44 619 100 $, il parvint à connaître un succès bien plus resplendissant à l’étranger. Avec un budget total de 98 321 000 $, le film a totalisé 142 940 100 $ à l’échelle mondiale, dépassant largement les attentes initiales.

En France, le film a attiré 729 903 spectateurs, soulignant l'intérêt persistant du public pour une œuvre à la fois fascinante et mélancolique.

  1. Meet Joe Black (1998) - IMDb (lire en ligne)
  2. « Brad Pitt, la mort lui va si bien ! », sur L'Express,
  3. « High Costs of Joe Black Challenge Industry Rule », sur New York Times,
  4. « Now Playing: Two New Minutes of Star Wars », sur The New York Times,
  5. « Flashback: Star Wars: Phantom Menace Trailer Causes Hysteria in 1998 », sur Rolling Stones,
  6. « Meet Joe Black », sur Bomb Report
  • (en) Site officiel
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